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L’art du gazon parfait

L’art du gazon parfait

Derrière l’image idyllique d’un terrain de football ou de golf parfaitement entretenu se cache une industrie qui se nourrit d’expérience, d’innovation et de savoir-faire. Hendriks Graszoden, un nom bien établi en Europe, est un précurseur dans ce domaine. En 2025, cette entreprise ambitieuse fêtera son 50e anniversaire, ce qui signifie que chaque mission est soutenue par un demi-siècle d’expertise et de passion !

Erik Hendriks, directeur, explique : « En tant que fournisseurs fidèles de la FIFA et de l’UEFA, nous garantissons les conseils des meilleurs experts. Notre objectif est de créer des terrains en gazon naturel pour nos clients, qu’il s’agisse de stades de la Coupe du monde, de terrains du championnat ou autres. Hendriks Sport Development est également spécialisé dans la conception et l’entretien de ces terrains de sport. Grâce à notre grande expérience, nous avons une solution adaptée à chaque défi ! »

Aménagement d’un terrain entier d’environ 8 000 m2 en l’espace de 12 heures.

Les normes de l’UEFA comme référence pour un terrain de qualité

Erik Hendriks : « Tout d’abord, nous mélangeons nous-mêmes le substrat de notre gazon. Nous utilisons pour cela notre sous-sol local, combiné avec du sable fourni, qui doit répondre à de nombreuses exigences. En effet, il doit correspondre parfaitement aux normes que l’UEFA / FIFA et Hendriks Graszoden cherchent à atteindre. Ces normes, qui doivent être parfaitement respectées tant par nous que par le club de football, concernent principalement l’infiltration de l’eau. Bref, la composition granulaire du gazon est identique à celle du sous-sol local. Il n’y a donc pas de couche perturbatrice susceptible de retenir l’eau. » La norme DIN 18035/4 est décisive pour les terrains naturels et hybrides en ce qui concerne la granularité, la minéralisation et la composition du gazon.

Un chef-d’œuvre logistique

« Nous sommes à même de remplacer toute la pelouse d’un stade de football en 24 heures », poursuit Erik. « Il suffit alors d’enlever l’existante et d’installer la nouvelle. Pour ce faire, nous avons mis en place un dispositif logistique véritablement gigantesque. C’est qu’évidemment, il faut que le temps entre la récolte de la pelouse et son installation soit aussi limité que possible. »

« Lorsqu’un projet comme celui-ci démarre, un camion vient chercher le gazon toutes les demi-heures. Nous pouvons récolter la pelouse et charger complètement le camion en 20 minutes seulement. Du côté du stade, c’est bien sûr la même chose, mais dans l’autre sens. Au cours des vingt dernières années, nous avons complètement optimisé le processus de la récolte à la pose du gazon. Cela va du nivellement parfait du terrain aux machines de pose, en passant par la finition des joints du gazon. Ensuite, bien sûr, toute la zone est nettoyée, vérifiée pour déceler d’éventuelles irrégularités et compactée ».

De K’NEX aux machines de précision personnalisées

« Il est évident que cela ne peut se faire sans une optimisation à 100 %. C’est pourquoi nous faisons appel à un grand nombre de machines développées par nos soins. Par exemple, nous disposons – c’est la seule au monde – d’une machine de récolte qui peut récolter des rouleaux de 2,40 mètres de large. Cette largeur, soit dit en passant, est le double de ce qui est courant sur le marché. Par rouleau, nous parlons donc de 36 m2 de gazon : 2,40 x 15 mètres ! En fait, à l’époque, la machine de récolte a été littéralement développée par nous – les quatre frères Hendriks – en K’NEX. Sur cette base, nous avons acheté une machine agricole dont il ne restait que le châssis en acier. Une fois que nous avons eu cette machine, nous avons développé la machine de pose. Et ainsi de suite… »

« Bref, nous pouvons installer et terminer un terrain entier d’environ 8 000 m2 avec nos machines en l’espace de 12 heures. Et comme nos rouleaux sont beaucoup plus longs et plus larges que la norme du marché, il y a 70 % de joints en moins que ce qui se fait habituellement. Il en résulte un lieu de travail sûr pour les footballeurs de haut niveau », conclut Erik Hendriks.  

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