En premier lieu, la biodiversité permet une meilleure infiltration des eaux de pluie. La diversité végétale signifie également une faune plus diversifiée et davantage d’ennemis naturels contre les maladies et les fléaux. Elle réduit également la perte de plantes due au réchauffement climatique. Enfin, en termes d’expérience, la biodiversité nous offre également de plus belles variations saisonnières.
• Limitez les surfaces pavées et choisissez des alternatives telles que les clinkers avec des joints de gazon ou des systèmes de dalles gazon. Ne remplacez pas non plus les plantations par du gravier ! Étant donné qu’en Flandre, nous densifions jusqu’à 6 ha par jour, il est préférable d’adoucir autant que possible dans les jardins et les espaces extérieurs publics ou semi-publics. Ensemble, ils représentent environ 15 % de notre surface totale.
• Évitez d’utiliser des matériaux de couverture du sol non compostables et des écorces. Ceux-ci sont préjudiciables à la vie du sol.
• Réduisez la quantité de pelouse et optez pour un mélange de plantes couvre-sol facile à gérer et qui ne prolifère pas. Les prairies extensives ou les champs de fleurs sont également des variantes nécessitant peu d’entretien et autorisant la créativité.
• Pensez en fonction de la faune : les lieux humides (tonneau de pluie, citerne d’eau de pluie…) forment un biotope intéressant. Assurez-vous que les hérissons et les amphibiens peuvent passer à travers les clôtures du jardin. Les massifs d’arbustes et les haies offrent de nombreuses possibilités de nidification pour les petits oiseaux chanteurs. Et un hôtel à insectes doit être accompagné d’un assortiment varié de plantes hôtes et de plantes à nectar.
• La gestion des espaces verts n’est pas nécessairement synonyme de « propreté ». Il n’est pas indispensable de ramasser les feuilles. Elles fournissent de la nourriture et un abri aux animaux et sont également meilleures pour le cycle naturel et l’infiltration de l’eau. Ne taillez pas plus que nécessaire. Les têtes et les tiges des fleurs flétries sont attrayantes pour les insectes utiles et intéressantes pour de nom-breux oiseaux. Du reste, moins de taille signifie des arbustes plus robustes et une meilleure floraison. Soyez créatif avec la superposition et le langage formel dans les plantations : couche d’arbres, couche d’arbustes, couche d’herbes aromatiques, rangée d’arbres, groupe d’arbres, haie, bord boisé, massif d’arbustes, arbuste solitaire, plantes vivaces, … et tout cela à des hauteurs différentes ! Les plantes sayant des structures racinaires et des profondeurs différentes contribuent à une vie du sol plus active avec une meilleure infiltration de l’eau de pluie, ce qui entraîne une diminution du stress dû à la sécheresse.
Malheureusement, la règle de « la bonne plante au bon endroit » reste violée, tant en termes d’emplacement que de distance de plantation. Pourtant, le principe est très simple. Cela dépend simplement de l’habitat et de l’habitus de la plante.
Je voudrais plaider pour un élargissement des connaissances sur les plantes, tant dans les formations professionnelles que dans la pratique. Détachez-vous de l’assortiment standard que l’on trouve souvent dans les « publications » et les jardineries, et explorez l’éventail plus large offert par une pépinière de plantes et d’arbres.
Pour terminer, évitez les monocultures ! Combiner des plantes de manière amusante et diversifiée n’est pas lié au style mais est déterminé par votre connaissance des plantes et votre créativité. Vous pouvez faire des combinaisons de plantations à la fois très exubérantes et sobres dans une seule et même zone de plantation. Étendez cette vision ainsi que tous les aspects liés à la faune à l’ensemble de votre projet et un nouveau monde s’ouvrira.