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Un beau terrain : résultat des influences combinées de la météo, des joueurs et du groundsman - Keep it Green | FR
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Un beau terrain : résultat des influences combinées de la météo, des joueurs et du groundsman
Malgré les horaires chargés et la pression permanente liée au fait que le terrain doit toujours être en parfait état, Brecht reste passionné par son travail.

Un beau terrain : résultat des influences combinées de la météo, des joueurs et du groundsman

Brecht Descheemaker est « groundsman » du KV Courtrai. Autrement dit, il est responsable de l’entretien du gazon sur lequel chaque match est disputé. Il veille au parfait état du terrain du stade des Éperons d’Or depuis janvier 2024, mais son expérience de groundsman remonte à bien plus loin.

Lorsqu’il est arrivé au KV Courtrai, Brecht avait déjà 16 ans de métier derrière lui. Il a débuté sa carrière au KSV Roulers, où il a assuré l’entretien du terrain pendant douze ans, avant de travailler près de cinq ans au KV Ostende. Il nous parle de son nouveau poste à Courtrai : « Je m’amuse bien. C’est un sacré défi, mais ce travail me plaît beaucoup. Je n’arrête jamais, car les terrains exigent constamment mon attention et celle de mon équipe, qui compte un autre salarié permanent et quelques flexi-jobistes. »

Les terrains exigent constamment l’attention de Brecht et de l’équipe.

Le pâturin annuel : un adversaire coriace

L’un des principaux défis auxquels Brecht est confronté quotidiennement est la lutte contre le pâturin annuel, un type d’herbe qui pousse rapidement et qu’il est difficile de combattre. « Des années de laxisme ont permis au pâturin annuel d’envahir le terrain. Même avec les meilleurs outils, il est difficile de complètement le maîtriser », explique Brecht.

Une autre grande menace pour le gazon est le stress lié aux maladies. Celles-ci sont favorisées par des facteurs externes tels que les intempéries, une mauvaise ventilation ou un manque de lumière. L’helminthosporiose, par exemple, est une maladie souvent observée par Brecht. Causée par un champignon, elle provoque l’apparition de taches sur les feuilles de gazon. Le fusarium, un autre type de champignon, constitue également une sérieuse menace. « Nous essayons d’éviter autant que possible le stress lié aux maladies en aérant le gazon et en maintenant le sol ouvert grâce à la scarification et au désherbage mécanique à la herse étrille, de manière à faire pénétrer suffisamment d’air dans le sol », explique Brecht. « Toutefois, en cas de maladie, je dois intervenir avec des produits phytosanitaires afin de limiter les dégâts. »

Aération, sablage et tonte

L’entretien du terrain varie fortement d’une saison à l’autre, comme l’explique Brecht : « L’été, le gazon nécessite une tonte plus intensive, tandis que l’hiver, notre travail consiste principalement à l’aérer et à le sabler. Chaque saison entraîne ses propres défis, surtout en cas de conditions météorologiques extrêmes telles que les fortes pluies ou la sécheresse. Les fluctuations saisonnières requièrent constamment des adaptations pour maintenir le terrain dans le meilleur état possible. »

Lorsqu’on lui demande quels terrains l’inspirent, Brecht cite le stade du Schiervelde, où le Club NXT joue ses matches à domicile, comme exemple de terrain dont la bonne constitution du sol est favorable à un gazon 100 % naturel. Quant à ses projets d’avenir pour le KV Courtrai, ils comprennent des améliorations au niveau du sol et du drainage du terrain, pour que celui-ci résiste mieux aux fortes pluies et à la sécheresse. En plus d’assurer l’entretien physique du terrain, Brechwt collabore étroitement avec le staff technique du KV Courtrai. Recevoir un feedback concernant la dureté du terrain, l’arrosage et d’autres aspects est crucial s’il veut maintenir un gazon optimal pour les entraînements et les matches. « Je discute régulièrement avec les entraîneurs pour connaître leurs préférences. Il est important que les sept terrains de gazon naturel et les deux terrains de gazon artificiel répondent à leurs attentes », déclare Brecht.

Même avec les meilleurs outils, il est difficile de maîtriser complètement le pâturin annuel.

Une vie dédiée au gazon

Le travail d’un groundsman ne s’arrête jamais, et cela nécessite un certain dévouement. « L’été, je n’ai plus de vie sociale », dit Brecht en riant. Mais malgré les horaires chargés et la pression permanente liée au fait que le terrain doit toujours être en parfait état, il reste passionné par son travail. Aux jeunes collègues ou aux personnes intéressées par la profession, il donne ce conseil important : « Il faut vraiment aimer ce métier, car il vous occupe en permanence. Mais il a aussi un côté extrêmement gratifiant, lorsque vous constatez les résultats de votre travail. »  

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